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ToggleDans un secteur longtemps dominé par les hommes, une nouvelle génération de femmes leaders transforme l’industrie technologique et la chaîne d’approvisionnement mondiale. Ces pionnières de la digitalisation chez SEI ne se contentent pas de briser le plafond de verre – elles redéfinissent les règles du jeu. Leurs parcours illustrent comment la diversité de pensée stimule l’innovation. Face aux défis contemporains, elles orchestrent une métamorphose digitale qui façonne l’avenir de la supply chain, apportant solutions pragmatiques et vision stratégique dans un monde où la technologie et la logistique convergent plus que jamais.
L’émergence des femmes leaders dans un secteur traditionnellement masculin
Le monde de la technologie et de la supply chain a longtemps été perçu comme un bastion masculin. Les statistiques parlent d’elles-mêmes : selon les données de McKinsey, les femmes ne représentent que 22% des professionnels dans l’industrie tech et à peine 17% dans la logistique avancée. Pourtant, une transformation silencieuse mais puissante s’opère depuis quelques années, particulièrement au sein d’entreprises visionnaires comme SEI.
Cette entreprise, reconnue pour son approche novatrice en matière de digitalisation des chaînes d’approvisionnement, a fait le pari de la diversité comme moteur d’innovation. Les femmes ingénieures, développeuses, analystes de données et stratèges y occupent désormais des positions décisionnelles cruciales, apportant des perspectives inédites dans un secteur en pleine mutation.
Sarah Meyers, Directrice des Opérations Digitales chez SEI, incarne parfaitement cette nouvelle vague. Ingénieure de formation avec un MBA de INSEAD, elle a gravi les échelons dans un environnement où chaque promotion représentait un défi supplémentaire. « Quand j’ai débuté il y a quinze ans, j’étais souvent la seule femme dans les réunions techniques. Aujourd’hui, notre équipe de direction est presque paritaire, et ce n’est pas le fruit du hasard mais d’une stratégie délibérée de valorisation des talents, indépendamment du genre. »
Cette évolution ne s’est pas faite sans obstacles. Les préjugés tenaces, les biais inconscients et les cultures d’entreprise parfois toxiques ont constitué autant de barrières que ces femmes ont dû surmonter. Marie Dubois, Responsable de l’Innovation chez SEI France, témoigne : « J’ai souvent dû prouver mes compétences deux fois plus que mes collègues masculins. Mais cette adversité m’a aussi forgée, m’obligeant à développer une expertise indiscutable et une résilience à toute épreuve. »
Les recherches du Boston Consulting Group confirment d’ailleurs que les entreprises avec une plus grande diversité de genre dans leurs équipes dirigeantes surpassent leurs concurrents en termes d’innovation et de performance financière. Cette corrélation positive s’explique notamment par la diversité des perspectives, l’intelligence collective et l’émulation créative qui en résultent.
Programmes de mentorat et initiatives pour la parité
Face à ce constat, SEI a mis en place des programmes spécifiques pour attirer, retenir et promouvoir les talents féminins. Le programme « Women in Tech & Supply » offre du mentorat personnalisé, des formations ciblées et des opportunités de networking à plus de 200 collaboratrices chaque année. Les résultats sont éloquents : le taux de rétention des femmes ingénieures a augmenté de 38% en trois ans.
L’entreprise a également instauré des politiques de recrutement novatrices, incluant des jurys paritaires et des descriptions de poste épurées de tout biais de genre. « Nous avons revu notre processus de A à Z pour éliminer les filtres invisibles qui défavorisaient les candidatures féminines », explique Thomas Renard, DRH de SEI Europe.
- Mise en place d’un programme de retour à l’emploi après congé parental
- Organisation d’événements « Girls in Tech » dans les écoles d’ingénieurs
- Création d’un fonds d’investissement pour les start-ups fondées par des femmes
- Formation obligatoire sur les biais inconscients pour tous les managers
La révolution digitale orchestrée par ces pionnières
La transformation numérique dans la chaîne d’approvisionnement représente bien plus qu’une simple évolution technologique – c’est une refonte complète des modes opératoires. Les femmes leaders de SEI se distinguent par leur approche holistique de cette digitalisation, intégrant facteurs humains, technologiques et stratégiques.
Leila Benali, Chief Digital Officer chez SEI, a piloté l’implémentation d’une plateforme d’intelligence artificielle révolutionnaire qui analyse en temps réel les données de la chaîne logistique mondiale du groupe. « Notre système ne se contente pas de traiter des informations, il apprend continuellement et anticipe les ruptures potentielles avant qu’elles ne surviennent », explique-t-elle. Cette innovation a permis de réduire de 27% les délais d’approvisionnement et d’économiser plus de 45 millions d’euros annuellement.
L’expertise de ces femmes s’illustre particulièrement dans leur capacité à humaniser la technologie. Sophia Chen, responsable de l’expérience utilisateur chez SEI Asie-Pacifique, a dirigé une refonte complète des interfaces des systèmes de gestion logistique. « La meilleure technologie reste inutile si elle n’est pas adoptée par les équipes sur le terrain. Nous avons conçu nos solutions en observant minutieusement le quotidien des opérateurs logistiques, des chauffeurs et des gestionnaires d’entrepôt. » Cette approche centrée sur l’humain a propulsé le taux d’adoption des nouveaux outils à plus de 94%, un chiffre exceptionnellement élevé dans le secteur.
La vision portée par ces pionnières s’étend également à l’émergence des technologies de blockchain pour sécuriser et tracer les transactions tout au long de la chaîne d’approvisionnement. Valérie Moulin, directrice de la stratégie digitale, a supervisé le déploiement d’une solution propriétaire qui permet désormais de tracer chaque composant, de sa source jusqu’au produit fini. « Dans un monde où les consommateurs exigent transparence et éthique, cette traçabilité totale devient un avantage compétitif majeur », souligne-t-elle.
L’innovation frugale comme signature
Une caractéristique distinctive de l’approche portée par ces femmes leaders réside dans leur capacité à promouvoir l’innovation frugale – faire mieux avec moins. Dans un secteur souvent critiqué pour ses projets technologiques pharaoniques aux résultats incertains, cette philosophie marque une rupture significative.
Isabelle Prado, responsable de l’optimisation des processus, a développé une méthodologie baptisée « Digital Lean » qui combine principes du lean management et outils digitaux. « Nous avons démontré qu’une digitalisation intelligente ne signifie pas nécessairement des investissements colossaux. Parfois, une simple application mobile développée en interne peut générer plus de valeur qu’un ERP onéreux. » Cette approche a permis à SEI de déployer des solutions digitales dans ses opérations dans 47 pays, y compris dans des régions aux infrastructures limitées.
- Développement d’applications mobiles pour la gestion d’entrepôt adaptées aux marchés émergents
- Utilisation de capteurs low-cost pour le suivi des marchandises
- Implémentation de solutions d’IA accessibles sans expertise technique avancée
- Création d’une communauté d’utilisateurs-contributeurs pour améliorer continuellement les outils
Impact sur la performance et la culture d’entreprise
L’influence des femmes dirigeantes chez SEI transcende largement le cadre des innovations technologiques pour transformer en profondeur la culture organisationnelle et les performances de l’entreprise. Cette métamorphose se manifeste tant dans les résultats quantifiables que dans l’évolution des méthodes de travail et des valeurs portées par l’organisation.
Sur le plan financier, les divisions dirigées par des femmes chez SEI affichent des performances remarquables. Les données internes révèlent que les unités sous leadership féminin présentent une productivité supérieure de 18% à la moyenne du groupe et un taux de satisfaction client dépassant de 22% les autres divisions. Nathalie Verne, Directrice Financière, analyse : « Ces résultats ne sont pas le fruit du hasard. Nos dirigeantes apportent une approche plus collaborative et une vision à plus long terme qui favorisent l’engagement des équipes et la fidélité des clients. »
Cette performance accrue s’explique notamment par un style de management distinct. Les études menées en interne par le département des ressources humaines de SEI montrent que les équipes dirigées par des femmes bénéficient d’une communication plus transparente, d’un meilleur équilibre entre exigence et bienveillance, et d’une plus grande capacité à gérer la complexité sans sacrifier l’humain. Caroline Mercier, qui dirige une équipe de 120 ingénieurs en logistique prédictive, témoigne : « Je privilégie une approche où chacun peut exprimer ses doutes et ses idées sans crainte. Cette sécurité psychologique est fondamentale pour l’innovation. »
L’impact se mesure également à l’aune de la transformation des processus décisionnels. Là où régnait parfois une culture de la décision verticale et rapide, s’est progressivement instaurée une gouvernance plus inclusive et nuancée. « Nous avons introduit la pratique des ‘décisions réversibles‘ qui permet d’avancer rapidement tout en gardant la possibilité de pivoter si nécessaire », explique Emma Sanchez, Vice-Présidente des Opérations Européennes. Cette approche a considérablement réduit les résistances au changement lors du déploiement des nouvelles technologies.
Un nouvel équilibre vie professionnelle-vie personnelle
Les femmes dirigeantes de SEI ont également été motrices dans l’instauration de nouvelles politiques favorisant l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle. Ayant souvent fait l’expérience des difficultés à concilier carrière exigeante et responsabilités familiales, elles ont œuvré pour transformer les pratiques de l’entreprise.
Le programme « Work Smart » initié par Julie Dumas, Directrice des Talents, a révolutionné l’organisation du travail en introduisant la flexibilité horaire, le télétravail partiel et l’évaluation basée sur les résultats plutôt que sur le présentéisme. « Nous avons constaté que cette flexibilité, loin de diminuer la productivité, l’a augmentée de 12% tout en réduisant le turnover de près d’un tiers », se félicite-t-elle.
Cette nouvelle approche a été particulièrement mise à l’épreuve durant la crise sanitaire. Alors que de nombreuses entreprises se débattaient pour maintenir leurs opérations, SEI a pu s’appuyer sur ces pratiques déjà bien ancrées pour assurer une transition en douceur. Martine Legrand, responsable des opérations logistiques pour l’Europe du Sud, souligne : « Notre culture de la confiance et nos outils collaboratifs nous ont donné une longueur d’avance quand le confinement a frappé. »
- Mise en place d’un droit à la déconnexion effectif
- Création de crèches d’entreprise sur les principaux sites
- Programme de coaching parental pour les cadres
- Extension du congé paternité à six semaines rémunérées
Les défis persistants et les perspectives d’avenir
Malgré les avancées significatives, les femmes leaders dans la technologie et la supply chain continuent de faire face à des obstacles structurels qui freinent leur progression. Chez SEI comme ailleurs, la vigilance reste de mise pour consolider les acquis et poursuivre la transformation engagée.
Le phénomène du « plafond de verre » persiste, bien que moins visible qu’auparavant. Les statistiques internes de SEI révèlent que si la parité est presque atteinte dans les postes de management intermédiaire (47% de femmes), ce taux chute à 32% pour les postes de direction et à 28% au comité exécutif. Hélène Durand, membre du conseil d’administration, observe : « Nous avons fait des progrès considérables, mais les mécanismes subtils qui ralentissent l’ascension des femmes n’ont pas totalement disparu. Les stéréotypes inconscients continuent d’influencer certaines décisions de promotion. »
Un autre défi majeur concerne la pénurie de talents féminins dans les filières techniques. Malgré les initiatives dans l’éducation, les femmes ne représentent encore que 24% des diplômés en informatique et 19% en génie logistique. Pour pallier cette situation, SEI a développé des partenariats avec des écoles d’ingénieurs et des universités, finançant des bourses spécifiques et organisant des programmes de sensibilisation dès le lycée.
La question de la charge mentale demeure également un enjeu central. Patricia Chen, Directrice de l’Innovation Digitale pour l’Asie, témoigne : « Même avec des politiques d’entreprise progressistes, les femmes continuent souvent d’assumer une part disproportionnée des responsabilités familiales. Cette double charge peut freiner leur progression professionnelle ou les conduire à l’épuisement. » Pour répondre à cette problématique, SEI a mis en place un programme de coaching spécifique et une politique de réintégration progressive après un congé parental.
Vers une nouvelle génération de leaders
Face à ces défis, l’avenir se dessine autour de la formation d’une nouvelle génération de femmes leaders, encore plus nombreuses et armées pour transformer en profondeur le secteur. Le programme « Digital Women Academy » lancé par SEI illustre cette ambition : chaque année, 50 jeunes talents féminins bénéficient d’un parcours accéléré combinant formation technique, développement personnel et exposition internationale.
Maya Tanaka, 29 ans et diplômée de la première promotion, dirige aujourd’hui une équipe de développement en intelligence artificielle appliquée à l’optimisation logistique : « Ce programme m’a donné non seulement des compétences techniques pointues, mais aussi la confiance et les réseaux nécessaires pour m’imposer dans un environnement encore majoritairement masculin. »
L’avenir s’annonce prometteur, avec l’émergence de modèles plus inclusifs qui valorisent la diversité des parcours et des approches. « Nous ne cherchons pas à former des femmes qui dirigent comme des hommes, mais à créer un leadership hybride qui intègre le meilleur des différentes sensibilités », explique Françoise Mercier, responsable du développement des talents chez SEI.
- Création d’incubateurs internes pour les projets portés par des femmes
- Programme de mentoring inversé où les jeunes talents féminins conseillent les dirigeants seniors sur les nouvelles technologies
- Partenariats avec des réseaux comme « Women in Tech » et « Female Supply Chain Leaders »
- Objectifs chiffrés de parité à tous les niveaux de l’entreprise d’ici 2030
L’impact sociétal du leadership féminin dans la tech et la supply chain
Au-delà des frontières de l’entreprise, le leadership féminin dans ces secteurs stratégiques génère des répercussions sociétales profondes, redéfinissant les paradigmes économiques et culturels à l’échelle mondiale. Les pionnières de SEI contribuent à cette transformation systémique par leurs innovations et leur influence.
L’un des impacts les plus significatifs concerne la conception même des solutions technologiques. Historiquement développées par des équipes majoritairement masculines, ces solutions ont parfois perpétué des biais ou négligé certains besoins. L’arrivée massive de femmes aux postes décisionnels a permis de corriger cette trajectoire. Amina Khouri, Directrice de la Recherche chez SEI, illustre ce phénomène : « Notre équipe diversifiée a complètement repensé notre système de prévision logistique pour intégrer des paramètres sociaux souvent négligés, comme l’impact des congés scolaires sur les chaînes d’approvisionnement ou les variations saisonnières spécifiques aux produits destinés aux femmes. »
Cette approche plus inclusive se traduit par des technologies mieux adaptées à l’ensemble de la population. Les interfaces développées sous la direction de femmes chez SEI se distinguent par leur accessibilité et leur ergonomie, réduisant significativement la fracture numérique. « Nous concevons nos solutions pour qu’elles soient utilisables par tous, indépendamment de leur niveau technique ou de leurs capacités physiques », précise Sandra Moreau, responsable de l’expérience utilisateur.
L’influence de ces femmes leaders s’étend également au domaine de l’éthique technologique. Face aux défis posés par l’intelligence artificielle et l’automatisation, elles ont été à l’avant-garde pour intégrer des considérations éthiques dans le développement technologique. Le « Comité d’Éthique Digitale » de SEI, présidé par Claire Fontaine, veille à ce que chaque innovation respecte des principes stricts de transparence, d’équité et de respect de la vie privée.
Un modèle de responsabilité sociale et environnementale
Les femmes dirigeantes de SEI ont également été motrices dans l’intégration des principes de responsabilité sociale et environnementale au cœur de la stratégie de l’entreprise. Sous l’impulsion de Maria Garcia, Directrice du Développement Durable, SEI a développé une plateforme de supply chain verte qui permet de mesurer et réduire l’empreinte carbone de chaque maillon de la chaîne logistique.
« Notre approche de la digitalisation est indissociable de nos objectifs environnementaux », affirme-t-elle. « Nous avons conçu des algorithmes qui optimisent non seulement les coûts et les délais, mais aussi l’impact écologique des transports et du stockage. » Cette innovation a permis à SEI de réduire de 31% les émissions de CO2 liées à ses opérations en trois ans, tout en améliorant sa performance économique.
L’engagement sociétal de ces dirigeantes s’illustre également par des initiatives visant à promouvoir l’inclusion numérique dans les communautés défavorisées. Le programme « Digital For All » lancé par Fatima Zahra, Directrice de la Responsabilité Sociale, a formé plus de 5000 personnes issues de quartiers prioritaires aux métiers de la logistique digitalisée. « La technologie ne doit pas creuser les inégalités mais contribuer à les réduire », insiste-t-elle.
- Création d’une certification « Supply Chain Éthique » adoptée par plus de 200 entreprises
- Développement d’applications pour optimiser la logistique humanitaire dans les zones de crise
- Programme de formation aux métiers du numérique pour les femmes en reconversion professionnelle
- Partenariat avec des coopératives de petits producteurs pour digitaliser leur accès au marché
Les femmes leaders dans la technologie et la supply chain transforment radicalement ces secteurs stratégiques. Chez SEI, leur approche distinctive combine excellence technique, vision humaine et engagement sociétal. Malgré les obstacles persistants, elles redéfinissent les standards de l’industrie, créant des solutions plus inclusives et durables. Leur influence dépasse le cadre de l’entreprise pour façonner l’avenir de la digitalisation mondiale. Ces pionnières ne se contentent pas de briser des plafonds de verre – elles construisent un nouveau modèle où diversité rime avec performance et innovation.